Laurent Bary 2023

Laurent Bary 2023 – Valérie Bary a été retrouvée morte de 13 coups de couteau le 26 mars 2004 à Arconcey, Pouilly-en-Auxois. Même s’il a été condamné deux fois à vingt ans de prison pour ce meurtre, il continue de clamer son innocence derrière les barreaux, laissant supposer que l’on pourrait être sur le point d’assister à la naissance d’une “affaire Laurent Bary” impliquant son mari.
La présence d’un doute
Parce qu’il reste encore des questions sans réponse sur cette affaire, plusieurs chaînes de télévision lui ont consacré des documentaires. Tout d’abord, en juin 2012, il y avait W9. Ce mois-ci, Paul Lefèvre lui consacre également un épisode de son émission sur Planète + Justice sur le réseau Canal +.
Ce sujet sera à nouveau évoqué en juin par la Chaîne 23 d’Étienne Mougeotte du magazine Révélation de la TNT. Sabrina Hamoudi, détective privé travaillant sur l’affaire Bary, était l’un des détectives privés dont le travail a été relaté dans ce magazine. Un “comité de soutien pour la reconnaissance de l’innocence de Laurent Bary” (laurent-bary.com) a également vu le jour, car ils ne sont pas seuls dans leurs convictions.
Sabrina Hamoudi, 32 ans, travaille comme “chercheuse privée” pour une association de défense des droits à Saint-Etienne, où elle vit et se définit. C’est le président du comité de soutien qui a d’abord tendu la main au criminaliste Roger-Marc Moreau en lui disant : « C’est lui qui m’a formé à ce métier ».
Après avoir terminé ma formation juridique, j’ai travaillé comme assistante de justice, et c’est là que mon militantisme contre les actes répréhensibles a pris racine. Pendant son séjour à Beaune, elle a parcouru une liste de ce qui, selon elle, pourrait conduire à “un doute suffisant” et, éventuellement, à un nouveau procès.
C’est incohérent
Selon Sabrina Hamoudi, ce procès est une “construction intellectuelle d’un criminel”. Elle énumère des choses comme : “Personne n’a jamais tenté de géolocaliser son portable au moment du meurtre”. Après avoir demandé à la famille de nettoyer la scène du meurtre deux jours après le meurtre, l’unité scientifique de la police s’est présentée 12 jours plus tard. Aucun des cheveux retrouvés dans la main de la victime n’a été analysé.
Personne n’est allé voir le personnel de la quincaillerie qu’elle a contactée la veille du meurtre. Ceci est crucial car si elle passait une commande, il serait possible de la retrouver le lendemain et de la voler, fournissant des indices sur le moment où le crime a été commis. Il existe d’autres pistes qui n’ont pas encore été explorées en profondeur, comme l’homme mystérieux qui a été blessé à la main et a acheté un journal le lendemain du meurtre afin d’en savoir plus sur l’affaire.
Le journaliste était choqué car rien n’était encore paru. Le moment de l’incident a également changé considérablement au cours de l’étude. L’expert psychiatre qui a témoigné que le tueur était un gaucher et Laurent Bary un droitier a été écarté lors de la procédure d’appel.
En revanche, elle ne passe pas sous silence l’étrange comportement de Laurent Bary en feignant le cambriolage. Il a ensuite précisé qu’il avait d’abord menti parce qu’il avait peur d’être blâmé pour quelque chose, mais qu’il le regrette maintenant.
Loup triste ou tueur sans cœur ? En mars 2004, la femme de Laurent Bary est retrouvée morte dans leur salon de la petite ville de Lanneau (Côte d’Or). Malgré les preuves accablantes pointant vers lui, le mari avait un alibi raisonnable. Dans l’épisode de jeudi de Faites entrer l’accusé, l’incident bizarre sera à nouveau discuté.
Il affirme avoir retrouvé sa femme Valérie étendue entre deux sanglots sur le sol de leur maison. Il dit aux villageois qu’il y a du sang partout, qu’elle ne peut pas respirer et qu’il ne trouve pas ses chiens.
Les pompiers et les policiers sont arrivés pour trouver un homme étendu dans sa cour avant, couvert du sang de sa femme. Il n’arrête pas de répéter que ce qui se passe en ce moment n’est pas normal et qu’il n’a aucune idée de ce qui se passe. Le dernier recours est de lui faire suivre un traitement psychologique en milieu hospitalier.
Voleur de repas fréquent
Le procureur de la République de Dijon, en France, s’est joint à la police dans son enquête. Le couteau de boucher utilisé pour tuer la jeune fille a été retrouvé sur les lieux du meurtre. L’équipe d’enquête a découvert que l’assassin de Valérie l’avait poignardée 13 fois.
Les agents observent également qu’il n’y a aucune preuve d’effraction, comme si le meurtrier avait été libre de faire ses courses à l’intérieur de la chenille. Les enquêteurs ont fouillé la propriété Bary et ont trouvé les chiens du couple confinés dans l’une des dépendances.
Un mandat d’enquête devrait être délivré dans les prochains jours. Les enquêteurs s’intéressent particulièrement à l’abattoir de pigeons de Laurent Bary, où les oiseaux ont été tués et démembrés. La croyance commune était que l’homme savait faire bon usage d’un couteau ou de ciseaux. La police concentrera son enquête sur l’homme car il était la dernière personne à avoir vu la victime vivante.
Mais Laurent Bary a une bonne raison. En réalité, il passait les premières heures du matin (vers 9 heures du matin) à éditer ses factures avant de livrer les poulets au restaurant. Interrogé, le propriétaire du restaurant a déclaré qu’il voyait la personne toutes les 10 heures. Après cela, le suspect s’est rendu chez un ami pour une tasse de café. Ce dernier a précisé que ce n’est pas parce qu’un de ses brebis est ici sur Terre qu’il est éternellement condamné. Par conséquent, il a été retiré de l’affaire.
Lorsqu’un témoin est déposé, l’enquête change de cap.
Laurent Bary a gravé une information clé dans le témoignage d’un homme. Un soir, le mari de Valérie lui raconte son passage comme parachutiste militaire, expliquant qu’il préfère tuer des gens que des poulets.
L’homme va même plus loin, accusant Laurent Bary d’avoir tué sa femme parce que l’agriculteur avait refusé d’accepter l’échec de son entreprise, le laissant dévalorisé et incapable de supporter “le regard de sa femme”. Une fois de plus, il est le principal suspect dans cette affaire.
Valérie et son mari avaient cessé de se parler en raison de difficultés financières, et les enquêteurs apprennent qu’elle envisageait de le quitter. Fin 2003, elle a commencé à chercher des appartements car elle envisageait de déménager. Mais l’agent immobilier qui s’en occupait s’est suicidé il n’y a pas si longtemps. Les plans de Valérie ont été révélés à Laurent par téléphone alors qu’elle était encore séparée de son mari; l’agent a appelé la maison Bary et est tombé chez Laurent à l’improviste.
Sa couverture vient d’éclater.
Cette information a mis l’agriculteur en état d’alerte un an et demi après les faits. Il nie toujours les accusations de meurtre, mais admet avoir mis en place un travail de cadre et dressé ses chiens pour éviter les soupçons. Lorsque la police arrivera en réponse à l’appel à l’aide, elle découvrira qu’il n’a fait que réagir.
Il a été placé en garde à vue et inculpé de meurtre le 19 janvier 2006. Le jour des faits, les enquêteurs commencent à douter de son alibi et se rendent compte qu’il n’est pas parti au moment où il l’a dit à la police. Et le nouveau temps est parfait pour les activités criminelles. Par conséquent, son explication est une arnaque complète.
En octobre 2009, Laurent Bary est blâmé par la cour d’appel de Dijon. L’audience s’est terminée par un verdict de culpabilité pour le meurtre de sa femme et une peine de 20 ans de prison. Il a choisi de faire appel et la cour d’appel de Besançon a confirmé sa condamnation l’année suivante.
Actualité : Après avoir découvert sa femme morte à leur domicile le 26 mars 2004, Laurent Bary a appelé les pompiers de Dijon à l’aide. Il a autrefois sauté des avions et est maintenant agriculteur. La victime, Valérie, a la trentaine et travaille comme assistante médicale. Le couple s’installe dans les écuries d’un hameau du village de Côte d’Or d’Arconcey. La défunte a été poignardée 15 fois avec un couteau avant que sa tête ne touche le sol.
Les soupçons se tournent naturellement vers le conjoint après que la théorie du cambriolage et d’autres possibilités sont rapidement écartées. Vingt ans de prison ont été prononcés contre l’auteur le 23 octobre 2009, par le tribunal de Côte-d’Or à Dijon. Un appel ultérieur l’année suivante confirme le verdict initial. En 2012, le pourvoi de Laurent Bary devant la Cour de cassation est rejeté. Depuis, il clame son innocence et attend le début d’un nouveau procès.
Le 26 mars 2004, Laurent Bary découvre le corps de sa femme. La police est arrivée sur les lieux d’un dernier acte de violence. Avons-nous le tueur idéal ici, ou avons-nous un tueur manipulateur ? Il venait de rentrer de découvrir le corps mutilé de sa femme Valérie à leur domicile de Laneau,

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